Au cœur du jardin de la Cité internationale universitaire de Paris, 47 chaises de métal brillent sous le soleil, disposées en apparence sans ordre. Mais à y regarder de plus près, chaque chaise révèle une orientation bien précise, invitant à un point de vue unique. Ce désordre ? Une célébration de la curiosité, de la créativité et de l’expérimentation personnelle.
En s’approchant, on découvre que, malgré leur apparente uniformité, chaque chaise est différente. Son dossier arbore un motif singulier, inspiré de l’histoire et de l’architecture de la maison qu’elle représente. Une identité propre, gravée dans le métal, comme un récit silencieux.
Mais ces chaises ne sont pas de simples éléments de mobilier égarés dans un jardin. Elles sont les messagères d’un dialogue entre passé et présent. Sur leur assise, des fragments de textes et les noms de figures emblématiques nous interpellent : écrivains, artistes, penseurs ayant laissé leur empreinte dans ces lieux.
Avant même de s’asseoir, une invitation s’impose : échanger, partager, créer du lien. Car ces sièges sont pensés pour favoriser les rencontres, tournés les uns vers les autres, amorçant une conversation silencieuse qui ne demande qu’à s’animer. Ici, s’asseoir, c’est entrer dans une assemblée vivante, où chaque regard croisé devient une porte ouverte sur une nouvelle découverte.